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Où Allons-Nous ?

  • : DE ALAGADLU ll-fl@wanadoo.fr
  • : CY N'ENTREZ PAS,HYPOCRITES,BIGOTZ,VIEUX MATAGOTZ,MARMITEUX BOURSOUFLÉS, ,TORCOULX,BADAUX,PLUS QUE N'ESTOIENT LES GOTZ,NY OSTROGOTZ PRECURSEURS DES MAGOTZ: HAIRES, CAGOTZ,CAFARS EMPANTOUFLÉS, GUEUX MITOUFLÉS,FRAPPARTS ESCORNIFLÉS,BEFFLÉS,ENFLÉS,FAGOTEURS DE TABUS; TIREZ AILLEURS POUR VENDRE VOS ABUS.
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LIBERTE -EGALITE-FRATERNITE =?




Il y a ceux qui croient,
ceux qui ne croient pas,
ceux qui doutent,
ceux qui s’en foutent.

Homme

Libre

toujours

tu chériras la mer

...



"CY N'ENTREZ PAS, HYPOCRITES, BIGOTZ, VIEUX  MATAGOTZ, MARMITEUX BOURSOUFLÉS, TORCOULX, BADAUX, PLUS QUE N'ESTOIENT LES GOTZ, NY OSTROGOTZ PRECURSEURS DES MAGOTZ : HAIRES, CAGOTZ, CAFARS EMPANTOUFLÉS, GUEUX MITOUFLÉS, FRAPPARTS ESCORNIFLÉS, BEFFLÉS, ENFLÉS, FAGOTEURS DE TABUS ; TIREZ AILLEURS POUR VENDRE VOS ABUS. "



« Gloire- a ceux qui 
ont forgé silencieusement mais efficacement le fier levain qui, demain ou après-demain au
plus tard, fera germer le grain fécond du ciment victorieux, au sein duquel sera ficelée, entre les deux mamelles de l'harmonie universelle, la prestigieuse clé de voûte 
qui ouvrira a deux battants la porte cochère d'un avenir meilleur sur le péristyle d'un monde nouveau. »

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 22:18

 
VOUS NE SEREZ JAMAIS INITIE


        QUE PAR VOUS MEME .

 
Une des différences entre la maçonnerie et les autres groupements humains occidentaux (qu’il soit religieux ou politique), est que nous devons procéder de par nous-mêmes, qu’il existe peu de dogme et pas vraiment de livre sacré dans notre ordre.

On m’a dit : « cherche et tu trouveras », «  travailles et tu t’initieras ».

On m’a donné des outils et une méthode.
On m’a indiqué une direction (même pas une voie)
On m’a donné un bissac et un viatique : fais ton chemin.

Au fil du temps, j’ai bien compris que mes frères n’en savaient pas plus que moi et que certains avaient encore la force de chercher.
Ceux qui ont trouvé quelque chose, hélas, ne peuvent pas le transmettre car il s’agit d’une démarche morale et philosophique qui s’appuie sur l’expérience, le bien vivre et leur application dans leur vie quotidienne.

L’initiation ne m’a pas conféré de pouvoir et je ne suis pas pour cela devenu un chevalier immoruptible : j’étais nu et je le suis resté.
Je n’ai pas rencontré en loge d’Initié à crucifier, mais mes semblables, être humains grelottants, au bord de la caverne : des frères qui portent une grande espérance.

Certes j’étais dans les ténèbres, je cherchais comme eux, mais en aveugle et seul.
L’initiation a donc été pour moi le démarrage, le début d’une démarche plus structurée et moins isolée.

Qu’il se soit passé quelque chose en moi en mon insu, qui travaillerait et qui serait en devenir : pourquoi pas !

Il est vrai que je ne sais rien ou si peu, que la route est longue, belle et dure jusqu’à la mort.
 
Le désir de vivre intensément sa vie et sa destinée : sa condition.
Le désir de comprendre, d’apprendre, de se comprendre et de s’apprendre.
Le désir des autres : l’amour.
Tout cela n’est-il pas une démarche initiatique.

Admettre que nous ne sommes que des hommes.
Admettre que les hommes sont plus que des hommes et parfois bien moins que des bêtes.
Comprendre que l’on ne pourra pas tout comprendre, tout embrasser, tout vivre pour mourir.

Replacer les « choses » dans leur contexte : l’homme sur la terre, la terre dans l’univers, le temps dans l’espace et alors, relativiser notre moi, brider note anthropomorphisme.

S’initier n’est-il pas quelque part d’admettre que nous sommes tout et rien à la fois et que cela n’a pas d’importance, que de toute manière , ce que je dis il faudrait que je le taise : car ce qui compte pour vous, mes frères c’est votre propre démarche.

Je ne vous montre que le reflet de mon ombre.
Je ne suis pas capable de plus et c’est déjà beaucoup.

Bien sur, chacun a sa petite idée sur le sujet, on s’arrange, nous ne sommes pas tous des masochistes, genre anachorète vivant en groupe comme des cénobites. Le plaisir des mots, du rythme, notre histrionisme nous fait pondre de jolies planches bien léchées, mais, souvent, ce ne sont que des feuilles de vigne qui cache notre ignorance ou pire notre abandon.


Je me questionne encore et encore :

ai-je la fois maçonnique ?

Quand la sincérité me quitte et que je fais semblant.
Quand je suis seul dans le groupe.
Quand je ne vois que des ténèbres et l’ennui.

Où est le chemin que j’ai perdu ?
 
En fait c’est le reflet de mes errements que je vois chez mes frères et mes amis, qui m’aide : je suis comme eux.
Je n’ai pas perdu le troupeau qui transhume en haut des montagnes vers la vallée initiatique pour boire la coupe de l’oubli à la fontaine de la mort.

Pour moi le but ultime et le sens de la vie est là :

apprendre à mourir
(Montaigne s’y essayer).

Apprendre à mourir pour vivre sa vie pleinement.
En quelque sorte une renaissance : une initiation diront les lettrés.

C’est la question centrale posée par Hamlet :

« Mourir, dormir, rien de plus ; oh, penser qu’un sommeil peut finir la souffrance du coeur et les mille blessures qui sont le lot de la chair; oui, c’est un dénouement ardemment désirable ! mourir, dormir - dormir, rêver peut-être »
                (Hamlet acte 3 scène 1)

En vérité je vous le dis mes frères, nous, maçons savons

rêver
            F.L.

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