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Où Allons-Nous ?

  • : DE ALAGADLU ll-fl@wanadoo.fr
  • : CY N'ENTREZ PAS,HYPOCRITES,BIGOTZ,VIEUX MATAGOTZ,MARMITEUX BOURSOUFLÉS, ,TORCOULX,BADAUX,PLUS QUE N'ESTOIENT LES GOTZ,NY OSTROGOTZ PRECURSEURS DES MAGOTZ: HAIRES, CAGOTZ,CAFARS EMPANTOUFLÉS, GUEUX MITOUFLÉS,FRAPPARTS ESCORNIFLÉS,BEFFLÉS,ENFLÉS,FAGOTEURS DE TABUS; TIREZ AILLEURS POUR VENDRE VOS ABUS.
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LIBERTE -EGALITE-FRATERNITE =?




Il y a ceux qui croient,
ceux qui ne croient pas,
ceux qui doutent,
ceux qui s’en foutent.

Homme

Libre

toujours

tu chériras la mer

...



"CY N'ENTREZ PAS, HYPOCRITES, BIGOTZ, VIEUX  MATAGOTZ, MARMITEUX BOURSOUFLÉS, TORCOULX, BADAUX, PLUS QUE N'ESTOIENT LES GOTZ, NY OSTROGOTZ PRECURSEURS DES MAGOTZ : HAIRES, CAGOTZ, CAFARS EMPANTOUFLÉS, GUEUX MITOUFLÉS, FRAPPARTS ESCORNIFLÉS, BEFFLÉS, ENFLÉS, FAGOTEURS DE TABUS ; TIREZ AILLEURS POUR VENDRE VOS ABUS. "



« Gloire- a ceux qui 
ont forgé silencieusement mais efficacement le fier levain qui, demain ou après-demain au
plus tard, fera germer le grain fécond du ciment victorieux, au sein duquel sera ficelée, entre les deux mamelles de l'harmonie universelle, la prestigieuse clé de voûte 
qui ouvrira a deux battants la porte cochère d'un avenir meilleur sur le péristyle d'un monde nouveau. »

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 15:27
antimaçonnique
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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 18:24

ERASME DIDIER

"Eloge de la Folie" fragment.

mars 1508).



Je n’ai pas touché le texte, Juste fait un parallèle entre parenthèses


" Voici ceux qu'on appelle ordinairement religieux ou moines (Maçons ou FF), quoique ces deux noms ne leur conviennent nullement, puisqu'il n'y a peut-être personne qui ait moins de religion (fraternité) que ces prétendus religieux( FF)...



· La plupart de ces gens-là ont tant de confiance dans leurs cérémonies et leurs petites traditions humaines, qu'ils sont persuadés que ce n'est pas trop d'un paradis pour les récompenser d'une vie passée dans l'observation de toutes ces belles choses. Ils ne pensent pas que Jésus-Christ ( l’Idéal Maçonnique ), méprisant toutes ces vaines pratiques, leur demandera s'ils ont observé le grand précepte de la charité.
Amour de Dieu et du prochain ( L’Utopie):vertu théologale, avec foi et espérance



L'un montrera sa bedaine farcie de toutes sortes de poissons , l'autre videra mille boisseaux de psaumes (rituels), récités à tant de centaines par jour ( tenue) ; un autre comptera ses myriades de jeûnes, où l'unique repas ( agapes ) du jour lui remplissait le ventre à crever ; un autre fera de ses pratiques ( travaux) un tas assez gros pour surcharger sept navires , un autre se glorifiera de n'avoir pas touché à l'argent pendant soixante ans, sinon avec les doigts gantés, un autre produira son capuchon ( tablier) , si crasseux et si sordide qu'un matelot ne le mettrait pas sur sa peau ; un autre rappellera qu'il a vécu plus de onze lustres au même lieu ( Loge ), attaché comme une éponge ; un autre prétendra qu'il s'est cassé la voix à force de chanter ( demander la parole) ; un autre qu'il s'est abruti par la solitude ou qu'il a perdu, dans le silence perpétuel ( de l’éternel apprenti), l'usage de la parole .



Mais le Christ ( la Maçonnerie ) arrêtera le flot sans fin de ces glorifications: "Quelle est, dira-t-il, cette nouvelle espèce de Juifs ? Je ne reconnais qu'une loi pour la mienne ( l’article premier ); c'est la seule dont nul ne me parle. Jadis, et sans user du voile des paraboles, j'ai promis clairement l'héritage de mon père ( l’Utopie Maçonnique ), non pour des capuchons ( décors ), petites oraisons ( travaux ) ou abstinences ( grades et fonction ), mais pour les oeuvres de foi et de charité."





(Didier Erasme, Eloge de la folie )

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 15:23

VALPRE avait aussi un côté magique : c’était la maison du Bon Dieu. Elle avait accueilli, à la belle époque, les réfugiés communistes espagnols que mon père abrita, puis s’était convertie en refuge pour « Olvidados ». ....


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J.P. mon ami du CM2 devenu lampiste à la mine de Gardanne y a vécu trois à quatre ans avec sa petite amie  .
Paul venait y faire des cures de liberté de quelques jours à quelques semaines.

Éric, un affreux jojo de 10 ans, mon neveu néanmoins, venait y chercher l’affection d’une grand-mère faute de présence parentale. Éric a souvent joué le rôle de souffre-douleur volontaire : si Paul lui expliquait ce qu’il devait faire à son pire ennemi avec des allumettes, Éric se précipitait pour vérifier sur lui-même si le procédé était efficace : oui à n’en pas douter de par ses hurlements.

Si tout le monde venait vérifier que Rosemonde mettait bien des éponges sous ses genoux quand Jean-Pierre la prenait en levrette dans la baignoire, Éric lui était chassé ipso facto.

De même si nous « espinchions » par le fenestron nos petites amies qui bronzaient nues sur la terrasse, Éric n’était pas admis à se rincer l’œil.

À table, Jean-Pierre était chargé de lui donner des tartes à la commande.

- « Peux-tu le gifler s'il te plaît »

- « Voilà »  : vlan

-       « Merci Jean-Pierre »

-       C’était toujours mérité. Il faut dire qu’il était déjà chiant au possible.

Seuls comptaient le concours, le Monopoly et la musique.

Paul avait décidé que Mozart n’était qu’un petit pédé et c’est bien plus tard qu’il changea d’avis pour se rendre compte que c’était Beethoven qui, de plus, était vulgaire.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 23:43

Madame et Monsieur Imbert m’avaient recueilli à la mort de mon père. Je clochardisais dans une fermette semi-abandonnée reliquat de notre aventure Pépynoise.

....

Leur fils, qui deviendra plus tard Tonton Aubeure de mes enfants, était mon copain

d’internat à Manosque. Il m’avait invité chez lui, de l’autre côté de la colline. Ses

parents m’ont dit :  »si tu veux rester chez nous tu le peux »  ils se sont exprimés

plus simplement, je ne me souviens pas des mots, ils m’ont parlé avec le cœur.

Voilà pourquoi je sais cueillir les melons, récolter les aulx, ébrouter les gourmands,

écimer les vignes.

J’ ais aussi prit leur fille, pour parler élégamment, pour se faire, nous attendions

qu’ils ronflent pour se rejoindre.

Le samedi matin nous devions encore la demi-journée, c’était la plus longue. Nos

cinquante francs en poche, salaire de la semaine de travail, la citrouille que Pépé 

nous prêtait se transformait en 203 familiale qui nous a traînait de bals en fête.

Chacun avait son but, danser, baiser, boire.

Celle guimbarde régulièrement amenait les jeunes de la Bastide aux putes de

Marseille. Ces expéditions étaient commentées la nuit devant le four du boulanger

du village.

Là, sous les craquements du pain qui cuisait, nous essuyons à coups de rosé

muscat l’huile des pizzas boulangères.

L’homme du pain, qui était bien brave, racontait qu’il s’était brûlé la queue en

faisant l’amour à cause que la dame avait ses règles. Il croyait que l’hilarité générale inextinguible qu’il déclenchait chaque fois qu’il nous racontait son histoire était

due à sa mésaventure.

Le village assoupi n’en avait cure, nos rires sous la voûte résonnent encore.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:45

 

           Les croque-morts m’on dit qu’il n’y avait plus assez de

place dans le caveau familial. Petit à petit les anciens l’avaient rempli .

Mon père l’avait fait construire pour le sien. Le marbrier avait

affirmé que la croix était comprise dans le prix.

C’était sans compter sur l’anticléricalisme génétique de ma

famille, mon père négocia à la place du symbole chrétien un banc.

Voilà pourquoi, encore aujourd'hui, de vieilles dames se reposent

sur notre tombe familiale qui est le seul endroit décent où l’on   peut s’asseoir au cimetière d’Aubagne.

               Comme j’étais le plus jeune, que j’avais pris en charge

l’enterrement de ma mère, j’ai dû assister à la « réduction de corps » .

Les pies jacassaient, le préposé à cette tache s’activait. Je ne me

souviens que du vacarme des pies comme si on m’avait lavé le

cerveau. A un moment, l’homme, debout, tenant le fémur de mon

père me dit avec beaucoup de gentillesse : "votre papa m’a opéré

de l’appendicite quand j’étais petit, il m’a offert un album de

vaillant le lendemain"

J’ai pu constater que le  pantalon en tergal de mon Père n’avait

pas bronché. 

Avant d’être opéré ma mère m’a donné sa bague puis  m'a dit :

 " J’ai peur d’avoir froid au cimetière "

      Secrètement, j’espère que non.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:06

 

J’accumulais le courage, la rage et les questions d’internat que je volais sous l’œil malicieux et complice des médecins que je connaissais.

Dans la chambre où mon grand-père Gaston est mort      (L'année où je suis né, mon grand-père est mort et la colline a pris feu. Pendant toute mon enfance, on m'a dit : "Tu vois, un malheur n'arrive jamais seul "  Je me souviens de ma chambre d'enfants, on me disait : "ici, est mort Gaston". Les platanes, la nuit, par les persiennes, éclairés, formaient des ombres mouvantes et monstrueuses sur les murs, et je rêvais de ce grand-père que je n'ai pas connu.) Je bâtissais une bibliothèque avec des planches à bancher et des quérons.

Montaigne en aurait été stupéfait.

Paul Hervé ( PH ), confident de mes projets, m’avait offert les chemises qui devaient contenir les questions, il les avait lui-même distinguées et classées à cause que j’étais aussi bordélique que ma mère.

Mes amis, Paul et Bernard, étaient dans le sillage, seul comptait l’horizon, une île, celle ou je ne me noierai plus.

Je n’ai pas nagé tout seul, Gilou, qui s’appellera Lalou plus tard m’a tenu la tête hors de l’eau.

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 13:12

Une immersion à Surabaya :  Rooma sakit
Dr Soetomo (Hôpital Dr  Soetomo)


 
Réflexions dans le cadre d’un stage en médecine à l’étranger.



Départ pour Surabaya, 2,4 millions d’habitants, dans le cadre d’un stage d’un mois en médecine interne à l’hôpital Dr Soetomo.
:

L’excitation était grande, l’appréhension face à l’inconnu créateur de situations inédites aussi.
À l’arrivée, se dévoilait à moi la fièvre de la deuxième plus grande ville de l’archipel indonésien.
En marchant sous sa chaleur terrassante le long des égouts à l’air libre, entourée d’une circulation oppressante, je ne remarquai d’abord qu’une chose à l’intérieur de ce chaos :  les visages.
Une énergie de vie incroyable circulait ; je retrouvai des regards et des sourires spontanés remplis d’existence, d’amour, de curiosité.
Tout au long de ce séjour, je serai frappée par l’accueil et la générosité que l’on m’accordait, à l’hôpital comme à la ville.
La rencontre se fit sans difficulté dans ce pays à la population si curieuse du bulê, de l’étranger.
Si l’immersion me permit un contact privilégié proche d’une réalité socio-économique et culturelle, elle fut aussi à l’origine de bouleversements intérieurs.


Il y eut cette invitation dans la famille musulmane de Dwi, infirmière d’une trentaine d’années du service des urgences de l’hôpital.
Située à l’entrée du village familial, la maison accueillait les allers et venues des parents, cousins, tantes, oncles et enfants souhaitant partager un nasi goreng (riz frit), discuter de la journée et accueillir bulê dalam kampur l’étrangère au village.
Je réalisais la chance de pouvoir vivre et partager le quotidien d’une famille locale ; pourtant, grandissait malgré moi un malaise au fur et à mesure que la soirée avançait.
Je leur étais reconnaissante de m’accepter parmi eux et me faire découvrir leurs traditions, sans me douter qu’elles bousculeraient de la sorte les miennes.
« Il n’est pas facile de se laisser aller au dépouillement du voyage, qui certes est une ouverture à autrui mais qui avant tout est une menace.
Le dépouillement c’est aussi la douleur de la perte et la désorientation.»
(Mestre, 2008 : 27-28)
Comment accepter la place qu’ils souhaitent m’offrir ?
Comment ne pas être désorientée intérieurement lorsque cette place offerte avec bienveillance, celle de la centik (belle), se confronte aux soucis d’autonomisation de la femme acquis lors de mon éducation ?
Que faire de son paquet de traditions à soi ?
« Le voyage nous expose à la découverte, parfois violente, de notre intimité.
La rencontre avec autrui induit une faille qui conduit à un autre soi-même, inquiétant, et à la source d’émois inédits. » (Mestre, Op. cit : 32)
Le « décentrage » devient possible lorsque l’on accepte de remettre en question ces certitudes considérées comme naturelles mais acquises depuis l’enfance, lorsque l’on prend conscience de ses propres limites  culturelles jusqu’alors invisibles de part leur évidence et qui se dessinent, parfois brutalement, à travers ces situations créées par le voyage, la rencontre avec le différent.
En nous confrontant au caractère limité de nos approches, L’Autre nous          « oblige à faire varier les perspectives, les points de vue, se mettre dans les interstices, les plis dirait,Laplantine, pour mieux percevoir la polysémie du concept et sa complexité. »  (Moro, 2008 : 14) Naît du choc une étonnante capacité à s’adapter, à se « défaire » pour mieux se « refaire »,
(se) désapprendre pour mieux (s’) apprendre à l’intérieur d’un nouvel environnement.
Finalement, se développe « la capacité de passer d’un monde à l’autre. »
(Mestre, Ibid. : 36)


Les premiers jours, l’organisation de l’hôpital Dr Soetomo, 2ème hôpital universitaire public d’Indonésie, bouscula mes acquis médicaux aseptiques :
des warungs (chariot ambulant proposant de la cuisine locale) aux odeurs de fritures mêlées à celles des égouts m’attendant à chaque couloir, du matériel de soin à usage multiple, des brancards raccommodés avec des roues de bicyclette, des bejah (pousse-pousse local) faisant office de samu à l’entrée des urgences, de nombreuses familles venues de loin dormant par terre sous des préaux prévus à cet effet tout le long des couloirs de l’hôpital, des patients répartis en trois classes selon leur statut social...
A l’intérieur des services, il était impossible de ne pas noter la gravité des symptômes cliniques : les patients ne venaient à l’hôpital souvent qu’en dernier recours.
Les traitements étiologiques étaient proposés mais parfois refusés par le patient et sa famille, en particulier les traitements chirurgicaux, d’une part en raison du coût et d’autre part en raison de craintes et de croyances.
Peu de médecins ont répondu à mes questions concernant la place des croyances et des traditions dans le soin : était-ce par pudeur ?
ou par volonté de montrer à l’étrangère occidentale qu’ils pratiquaient une médecine moderne dite rationnelle, détachée de toute forme de superstition ?
L’universalité du savoir médical est rapidement rattrapée par les paramètres identitaires, et donc particuliers, qui gravitent autour de la question du soin et de la maladie.


Je considère le savoir médical comme « universel » dans le sens où les caractéristiques étiologique, diagnostique et thérapeutique définissant une maladie organique sont les mêmes en Europe, Afrique, Amérique, Asie ou Océanie.
En revanche, je me suis rendu compte qu’il n’était pas si aisé d’expatrier des connaissances (aussi universelles soient-elle) acquises à l’intérieur d’un cadre de lecture théorique et pratique et de les confronter à un nouveau cadre variant par ses moyens techniques, son niveau socio- économique, sa politique, sa culture, son approche du soin, son interprétation de la maladie.
Toutes ces variables identitaires qui gravitent autour du diagnostic rendent finalement la prise en charge particulière, à l’intérieur d’une universalité.
Sans avoir à partir à l’étranger pour soigner, je pense que cette réflexion peut s’appliquer à la prise en charge des patients immigrés.
Cette expérience à l’étranger m’a confirmé l’importance et la nécessité du cadre de soin à géométrie variable avec une approche transculturelle où «
le thérapeute comprend parfaitement le concept de culture et l’utilise dans l’établissement du diagnostic et dans la conduite du traitement. » (Moro, 2009 : 32)


Au retour, je découvrirai finalement les principes théoriques de bases de l’ethnopsychiatrie développés par Devereux: « Si tout homme tend vers l’universalité de fonctionnement, de processus ou universalité structurelle, il y tend par le particulier de sa culture d’appartenance.
Ce codage est inscrit dans notre langue et les catégories à notre disposition qui nous permettent de lire le monde d’une certaine manière, dans notre corps et notre façon de percevoir et de sentir à travers le processus d’enculturation, dans notre rapport au monde, à travers nos systèmes d’interprétation et de construction de sens.
La maladie n’échappe pas à ce codage culturel. » (Moro, Op. cit : 33).
« Le voyage comme préalable, comme temps premier de la formation et sans doute du décentrage »
provoque la rencontre avec le différent et soi-même, nous fait sentir que nous venons tous d’Ici et d’Ailleurs.

 

 

Carretier Emilie
Etudiante, 5ème année de médecine, Université Victor Ségalen Bordeaux


 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:32

 

 

 

Val-pré depuis la mort de mon père tombait en ruine.


Cette grande demeure qui jouxtait le canal d’Aubagne faisait partie des « châteaux de ma mère » chers à Pagnol .
Tout y allait à veau l’eau, les chiens chiaient partout, ma mère, dans une indifférence totale, végétait dans des fauteuils effondrés et sales devant sa télé dont elle écoutait même le sifflement nocturne.
La crasse s’accumulait partout ainsi que des objets, meubles, bibelots incongrus jetés au hasard.


Ce qui avait été une maison de maître et quel maître : raide, bourgeois jusqu'à l’os, tatillon, était devenu rapidement un T 16 pour junkies en squat.
Seule, une respectable poussière nappait le salon, intact comme à l’ouverture du tombeau de Toutankhamon, là, dans le fauteuil qui trônait sous une statue grecque, mon père était mort en écoutant le trio opus 100 de Schubert.


Je vivais dans la maison de mon enfance, en devenir comme une chenille, je préparais ma chrysalide.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:10

 

Je vogue sur les mers du Nord. Mon drakkar ne porte pas d'épées ou de casques. Mais des pivoines, gage de ma sincérité. Riche en sentiments, mon honneur m'en est témoin, je ne rougis point aux confusions de mes émotions.  C'est à la proue que je brûle avec les embruns marins. Je vogue vers ma destinée.  En Norne du présent, gardienne du destin, je remonte vers la source d'eau blanche prés de la racine d'Yggdrasil. Mes soeurs du passé et du futur m'attendent : A l'arbre du monde.

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 16:07

En revenant du marché
J'ai entr'aperçu mon Homme, mon François dans les oliviers
Je me suis précipitée à la "pile"pour l'attendre
Et mon panier s'est renversé.

 

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